Techniques de manipulation

Comment les techniques de manipulation sont aujourd'hui exploitées à outrance et de façon grossière à toutes les fins (rarement bonnes...).

POUR VOTRE INFORMATION PERSONNELLE

ED

9/7/20236 min lire

une plage magnifique surplombée d'un grand soleil avec le logo Ed Punez Picco
une plage magnifique surplombée d'un grand soleil avec le logo Ed Punez Picco

LES OUTILS DE LA MANIPULATION

À la base offerts par la grande nature pour permettre la survie et l'évolution de notre espèce, ces réflexes primitifs sont aujourd’hui utilisés comme un gros bouton rouge raccordé à une arme de destruction massive, sur lequel on appuierait frénétiquement. C’est très efficace. Ou pas... Pour détruire toujours, mais pour la version bénéfique ils maitrisent pas vraiment:

Le négatif, donc...

Exploitées avec parcimonie et subtilité par les roublards et les commerciaux pour nous faire acheter des produits dont nous n'avons pas besoin, ces clefs d’accès à notre cerveau sont aujourd’hui employées quotidiennement, au marteau-piqueur, par tous les médias, pour nous vendre une idéologie et une norme sociale peu ragoutants. De façon grossière oui: soit par total mépris de l’auditoire que l’on pense tellement abruti qu’il ne verra pas les grosses ficelles, soit par leur propre inaptitude intellectuelle à comprendre le principe, ou par la prise de substances qui devraient être automatiquement contrôlées par analyses sanguines régulières avec bilan psychiatrique lors de l'accession à un poste pouvant entrainer la destruction de millions de vies. Ou bien est-ce un peu tout cela réuni. Donc, pour diverses raisons possibles, c’est un carnage.

À moins que ce ne soit justement le but recherché par les pratiquants zélés d’un culte à Satan à base d’orgies pédophiles, puisant l’énergie des âmes innocentes, protégés qu’ils sont par le blason de familles qui possèderaient 90% des richesses de la planète, comme elles-mêmes sont possédées par le démon... Bref, peu importe les raisons, ce sont les effets sur notre comportement dont je viens vous parler.

Donnons quelques exemples simples (j’espère):

-le principe de réciprocité: c’est lui qui nous pousse à rendre ce qui nous a été donné. C’est ce qui nous fait culpabiliser lorsqu’on nous demande un service, et nous empêche de refuser (normalement). Il est beaucoup utilisé dans le commerce: on vous fait goûter, on vous offre un échantillon sans que vous n’ayez le temps de dire non... et quand on vous propose d’acheter, vous êtes naturellement plus incliné à le faire, pour ne pas vous sentir honteux (sale profiteur). Et cela nous pousse généralement à rendre bien plus que ce qu'on nous a donné: une vie contre un salaire par exemple.

Ceci se transforme en une arme particulièrement affûtée pour servir les pires desseins:

“Regardez ces autres à qui on donne sans cesse alors qu’ils n’apportent rien.” Le couperet de la non-réciprocité tombe. Le jugement social opère. Quelques uns ne suivent pas la règle primitive. Il faut leur reprendre tout ce qu'ils ont, les écarter du groupe, voire les éliminer.

Cette réciprocité est usitée pour dénoncer l’inutilité et le poids de certaines personnes bien ciblées qui profiteraient de tout et ne rendraient rien. Nous les nommerons: les "pauvres". Dont font partie la majorité des travailleurs, puisqu'ils ne font jamais assez afin de mériter leur misérable salaire qui ne leur permet pas de vivre, ces faignants (si certains d'entre eux n'avaient toujours pas compris qu'ils étaient dans le même panier).

À une autre époque on reprocha à certains de tout garder et ne rien redistribuer: les riches? Non pas eux! Ils sont méritants les riches. Je veux parler de ces “saletés de Juifs” qui accumulaient les richesses rien que pour eux, entre eux, et de façon malhonnête, bien évidemment. Il fallait leur reprendre.

Ah les "pauvres"... beurk... non-reconnaissants qu'ils sont, ils en veulent toujours plus, sans rien apporter à la société à part une criminalité qui n’existerait pas sans eux...

Voilà notre bel instinct de réciprocité, qui nous a permis de grandir dans une entraide positive, qui se retrouve manipulé à de funestes fins: détruire ce même système social pour le profit de quelques uns, déséquilibrant toute la balance jusqu’à ce qu’elle se brise et toute la planète avec.

logo Ed Punez Picco + Terre = coeur avec deux mains unies sur fond rouge avec fleurs et étoiles
logo Ed Punez Picco + Terre = coeur avec deux mains unies sur fond rouge avec fleurs et étoiles

-le principe de la preuve sociale: le nombre fait vérité. Dans l’incertitude, dans les moments difficiles, violents, inhabituels... complètement perdus, nous nous tournons naturellement vers les autres et observons leur réaction. Nous n’avons ensuite plus à réfléchir et plus à culpabiliser de rien, puisque nous aurons juste fait “comme tout le monde.” Si personne ne fait rien ou ne dit rien, moi non plus. Seul, j’aurais certainement réagi différemment, choqué par ce que je voyais, pris d’un réflexe de secours. Peu importe. Il faut faire comme les autres, ne pas se faire remarquer et risquer les problèmes.

De cette façon, plus nous matraquons quotidiennement certaines images mettant en scène des actes et des paroles choisis, plus celles-ci se greffent comme “comportement adapté” (même si ces paroles et ces actes étaient considérés comme ignobles et férocement combattus il y a encore peu).

Rentrer dans les rangs en nombre, se rallier à la masse informe sans identité ni visage, suivre le mouvement, et surtout! ne plus réfléchir. Se sentir soulagé de toute obligation physique ou morale. La décharge mentale de la foule qui nous lave de tous nos pêchers. Ils n’en sont même plus, mais au contraire deviennent des vertus qui rapportent gros. Un meurtre devient bien vite, si vite, une action justifiée, approuvée, félicitée puis reproduite...

Des idées et des comportements contraires à toute raison deviennent bons. Il ne s’agit plus de faire le bien ou le mal, mais de faire comme les autres. Uniquement. C'est ainsi que se répètent indéfiniment les pires tragédies. La propagande orale ou écrite faisait déjà son effet, mais il est prouvé que l'image a bien plus d'impact. Voir un semblable agir nous fait agir, en bien comme en mal. Mais les médias sont plus enclins à véhiculer le  mal. C'est plus croustillant. Comble du malheur: un film montrant des scènes de violence, de viols... dans le but louable de les dénoncer, contribuerait à contrario à amplifier le phénomène, en greffant ces actes dans les subconscients comme étant normaux, avec un petit sentiment d'excitation et de divertissement en plus. Oui la violence dans toutes les séries et films banalisent la violence.

Une ère individualiste? Non, non au contraire: une cohésion totale entre similaires, un abrutissement collectif à son apogée mondiale, par les médias et les réseaux. Être du bon côté: celui de la majorité à laquelle on nous fait croire, par la multitude d'images auxquelles on nous contraint de nous conformer, et quelle que soit sa folie.

Ce phénomène est amplifié par un autre principe:

-le besoin de supériorité: lorsqu’un ou des individus, voire une société, ou pire encore une planète entière, vont mal, très mal, grossit alors un besoin de valorisation. Cette valorisation étant impossible par soi-même, on la recherche chez l’autre, celui qui nous ressemble: homme, blanc, hétéro, français... Tout point commun qui nous rapprocherait de celui qui est "en haut", qui a “réussi” et écrase tous les autres, nous donne l’impression d’être lui. Par ces points communs, nous nous emparons de leur “force”, de leur “puissance”, et les faisons nôtres (principe d’association : homme=fort; blanc=supérieur...).

Plus la situation est critique, plus les individus sont en souffrance intérieure, et plus ce besoin de supériorité grandit, menant à la haine. Et oui: si ces comportements donnent une impression d’assurance et d’ego surdimensionné, ils sont en fait représentatifs d’individus qui n’ont plus aucune maîtrise de leur vie morne et triste. Et je ne vais sûrement pas les plaindre... Nous sommes tous aptes à choisir quelle genre de personne nous voulons être. Le courage c’est de prendre sa vie en main pas de détruire celle des autres pour se sentir meilleur. Rien de tout cela ne rend meilleur. C’est tout l’inverse. Et cette spirale de haine ne nous mènera à aucune solution ou aucun salut, mais au contraire nous précipitera davantage dans notre chute. À tous.

Surtout, n'oubliez jamais que le principe de cette manipulation est de nous faire agir contre nous-même, pour le profit d'un autre, et non pour notre bien.

enfant seul rêveur, son visage est un ciel bleu avec soleil, et trois enfants au fond visage gris
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Bonnes lectures. Et lever la tête vers le ciel de temps en temps.

ED

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